Une mosaïque sur la pierre d'hier et d'aujourd'hui
Juliette Rigondet est journaliste. Elle a publié, en 2016, Le Soin de la terre (éditions Tallandier). Elle contribue par ailleurs aux revues L’Histoire et Le Nouveau Magazine littéraire. En outre, elle anime des ateliers d’écriture. Juliette Rigondet a vécu une partie de sa vie à Dun-sur-Auron, bourgade du Cher au cœur d’Un village pour aliénés tranquilles.
Documentaire (publié en 2019)
Expérience psychiatrique ; folie ; thérapie ; liberté surveillée ; condition féminine
Fin du XIXe siècle. Sainte-Anne, notamment, est surpeuplé, tandis que des voix « antialiénistes » s’élèvent contre la mixité « curables/incurables » dans les hôpitaux psychiatriques. L’éloignement des malades chroniques, dont on ne sait que faire, est l’argument principal pour tenter une « colonie familiale » : en décembre 1892, 24 femmes sont ainsi déplacées à Dun-sur-Auron (Cher).
➽ Comprendre l’origine du fonctionnement d’un « accueil familial thérapeutique » inédit, d’abord expérimenté sur un groupe de femmes, et toujours en marche.
➽ Jauger les conditions d’existence en liberté surveillée et médicalisée, au sein de ménages rémunérés pour vivre avec les patient.e.s.
➽ Contribuer à poser un regard bienveillant sur celles et ceux vulgairement caractérisé.e.s comme « folles »/« fous », via des témoignages et des portraits dépoussiérés des archives.
❝ Dun-sur-Auron : l’épreuve de la colonie féminine psychiatrique ❞
Sommaire
⧬ Un centre pour « incurables inoffensives »
⧬ Les pionnières : fragments de portrait
⧬ Un documentaire sensible, un hommage aux femmes de Dun
Iconographie : éditions Fayard, 2019 ; Jean-Baptiste LAUTARD, La maison des fous de Marseille : essai historique et statistique sur cet établissement depuis sa fondation en 1699, jusqu’en 1837, 1840, Collection BIU Santé Médecine.
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